Comment rédiger un règlement de copropriété ?

Lors de la copropriété d’un immeuble, les copropriétaires doivent convenir d’un condominium en vertu de la loi. Ce document écrit obligatoire contient les règles de vie et de gestion de leur communauté. Déchiffrement.
Plan de l'article
- Découvrez aussi notre sujet sur les 5 points essentiels à connaître sur un règlement en copropriété Un acte fondateur du bâtiment
- Quel est le rôle d’un règlement en copropriété ?
- Les règles de vie de la copropriété
- Les règles de gestion de la copropriété
- Le règlement en copropriété, un document juridiquement contraignant
- Un acte notarié
- Le règlement copro respecte la loi du 10 juillet 1965
- Quelle est la portée d’un condominium en vertu de la loi ?
- Règlement en copropriété : quel est le rôle du fiduciaire ?
- Possibilités de changement
- Que faire en cas d’absence de règlement en copropriété ?
Découvrez aussi notre sujet sur les 5 points essentiels à connaître sur un règlement en copropriété Un acte fondateur du bâtiment
Il n’est pas habituel de définir un régime de copropriété . Le document n’est écrit qu’une seule fois : lorsque la propriété est en copropriété. Néanmoins, il est nécessaire que ce soit un ancien bâtiment, car lors de la vente d’une nouvelle propriété, c’est souvent le promoteur responsable de son élaboration. Les seuls qui ont la possibilité de participer à la rédaction et au vote d’une copropriété par la loi sont les futurs copropriétaires d’un ancien bâtiment qui est sur le point d’être divisé et mis en copropriété . Les héritiers d’un bâtiment qui veulent le diviser pour acquérir, par exemple, une ou plusieurs de ses parcelles. C’est à eux de s’entendre sur ce document très important.
A lire également : Comment protéger sa maison des cambriolages ?
Quel est le rôle d’un règlement en copropriété ?
Apparus au XIXe siècle avec la multiplication des bâtiments collectifs et l’émergence d’installations communales (eau courante, gaz, électricité, chauffage collectif et ascenseurs), ainsi que des services communs (comme les concierges), les statuts de la copropriété — quand « charters » — tentaient de compenser l’absence de législation. Depuis la Loi sur les condominiums de juillet 1965, elles sont devenues obligatoires. Ils définissent l’organisation et le fonctionnement du bâtiment sur le plan pratique et juridique.
Les règles de vie de la copropriété
Un règlement de copropriété fixe aussi :
A lire en complément : Planifier l’achat d’une maison : quelques éléments à prendre en compte
- Le conditions pour la jouissance de pièces privées ; en d’autres termes, logements, caves, garages, etc. par exemple : autorisation de faire certains travaux, ou de changer la couleur de vos volets.
- Conditions d’utilisation des espaces communs : ascenseurs, escaliers, cours, couloir, toiture, tuyaux, etc. par exemple : le droit de garer votre vélo dans la cour, ou d’y mettre des plantes.
- La destination d’un lot : vivre, exercer une profession ou exercer une activité commerciale. Par exemple : le droit d’utiliser votre maison comme pratique pour recevoir des clients — pour un médecin — ou pour déclarer votre maison comme propriété commerciale.
Les règles de gestion de la copropriété
En plus de ces règles de vie, la réglementation de la copropriété détermine également les règles pour la gestion juridique du bâtiment. A savoir :
- La répartition des dépenses entre les copropriétaires et la méthode de calcul des parts . Le plus souvent, ces derniers sont définis sous la forme de « tantimes » et servent de base pour la distribution des charges. Ils déterminent également le nombre de voix de chaque copropriétaire lors de l’assemblée générale.
- Les règles pour la gestion des espaces communs . Cette partie détermine le fonctionnement de l’association des copropriétaires. Elle est prédéfinie par la loi de 1965 et le décret de 1967. Ces règles précisent le nombre de mandats que les copropriétaires ou les personnes externes peuvent exercer à la tête du syndicat ; qui a le droit d’être fiduciaire volontairement, quel conseiller syndical et président du général peuvent se réunir ; quelles sont les règles de la majorité ; quel est le contenu du procès-verbal ; comment la citation à comparaître et les procès-verbaux des assemblées générales doivent être envoyés ; quels sont les les devoirs et les droits du fiduciaire et du membre syndical. Dans certains cas, la loi autorise la copropriété par application de la loi à établir un seuil plus ou moins important pour ceux prévus dans les textes, comme le délai de convocation d’une assemblée générale. D’autres règles sont laissées à la liberté totale de l’éditeur. C’est le cas de l’organisation du conseil syndical et du conseil syndical. Il n’existe aucune disposition juridique sur la fréquence des réunions, sur la nécessité d’établir ou non un rapport, sur la façon dont il doit être distribué et dans quelles conditions il doit être voté.
- Division descriptive d’État (EDD) . Pour chaque copropriété, ce document doit préciser l’adresse et les références cadastrales. Il détermine les zones communes et privées, divisant le bâtiment dans de nombreux numérotés. Chaque lot se voit attribuer un numéro d’identification, description de celui-ci à l’intérieur du bâtiment et la part des parties communes dans les tantièmes. L’EDD peut être un document différent des règlements. Toutefois, dans ce cas, il convient de l’ajouter en annexe.
Le règlement en copropriété, un document juridiquement contraignant
Non, ce n’est pas qu’un contrat entre les copropriétaires. La copropriété par la loi joue le rôle de l’établissement dans le bâtiment. Il s’agit d’un document « efficace contre les copropriétaires et leurs successeurs cause universelle ou universelle ». En d’autres termes, si elle est violée, elle peut justifier un copropriétaire ou une association de copropriétaires de déposer une plainte auprès de la Haute Cour. Ils devront faire une déclaration d’un huissier de justice pour justifier une infraction pénale devant un juge, qui peut la sanctionner.
Un acte notarié
Cette force juridique qui est attachée au Règlement sur les condominiums , impose certaines règles valides. Sa préparation doit être effectuée par un professionnel : notaire, architecte, avocat, expert géomètre ou organisme spécialisé compétent. Il s’agit d’un acte notarié, qui doit être voté à la majorité (majorité des membres du syndicat représentant au moins les deux tiers des voix). Il doit être publié par un notaire pour déposer l’immobilier , comme l’état descriptif de division du bâtiment, et employé la publicité foncière de la municipalité concernée. L’administrateur de la copropriété doit en conserver une copie dans les archives de l’immeuble.
Le règlement copro respecte la loi du 10 juillet 1965
Les clauses d’une copropriété doivent respecter l’ordre public et les bonnes mœurs , ainsi que les dispositions impératives de la loi du 10 juillet 1965. est considéré comme non écrit et peut être contesté devant les tribunaux à tout moment. Une fois déclarée non écrite par ce dernier, elle n’aurait jamais existé. D’autre part, tant qu’elle n’est pas déclarée non écrite par une décision de justice, même irrégulière, cette clause s’applique.
Quelle est la portée d’un condominium en vertu de la loi ?
Si la copropriété par la loi est si importante au niveau juridique, c’est aussi parce qu’elle est nécessaire pour tous ceux qui font partie de l’immeuble : les copropriétaires qui ont participé à son développement, le fiduciaire, qui est responsable de son application, ainsi que les futurs copropriétaires, qui ne seront pas participer à ses rédacteurs en chef et locataires.
- Le copropriétaire de la violation peut être avisé par le syndic et poursuivi en cas de non-respect des règlements sur les condominiums.
- Les nouveaux acheteurs n’ont pas d’autre choix que de se conformer aux règlements de leurs prédécesseurs . Ils recevront une copie du règlement avant la signature de la promesse de vente, mais en aucun cas ne peuvent la contester.
- leur côté, les locataires n’ont même pas accès à une copie du document De . Ils seront simplement informés de son contenu, auquel ils n’ont d’autre choix que de soumettre, le cas contraire peut être sous la responsabilité de leur propriétaire.
Règlement en copropriété : quel est le rôle du fiduciaire ?
Il appartient au fiduciaire — professionnel ou bénévole — de faire respecter cette copropriété légale. En cas d’infraction, il doit en informer le copropriétaire concerné pour qu’il s’y conforme . Et, dans le cas de la maladie, il a le droit d’intenter une action en justice directement, sans même demander la permission des copropriétaires.
Possibilités de changement
Les copropriétaires ont la possibilité de modifier les statuts des condominiums lors d’un vote à l’assemblée générale . Dans le cas de l’harmonisation des règles de la loi sur les condominiums, une majorité simple des voix suffit. En cas de modification de l’utilisation ou de la jouissance des parties communes, d’une modification ou d’une modification des règles, une double majorité est requise, à condition que les modifications apportées n’affectent pas les droits des copropriétaires sur leur partie privée. Il n’est possible de modifier la nature des partis — communs ou privés — que par l’unanimité. La même chose pour tout changement dans la distribution de la charge.
Que faire en cas d’absence de règlement en copropriété ?
Dans certains cas, rare, l’immobilier déjà en copropriété, n’a pas de règlements établis. Dans ce cas, il appartient au syndicat de voter pour la création d’une copropriété légale au moyen d’un vote général à la double majorité. Sinon, ou en l’absence d’accord, tout copropriétaire peut s’adresser à la Haute Cour. Le juge prononcera ensuite un règlement à l’issue d’une enquête judiciaire, sans demander leur avis aux copropriétaires, qui n’ont d’autre choix que de s’indemniser eux-mêmes.